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Les classes celtiques

L’organisation sociale celtique

Le début de centralisation du pouvoir dirigeant, donc d’« état celtique », qui eut lieu dans la forêt des Carnutes, témoigne de la volonté d’organiser l’univers social, organisation se voulant en concorde avec la nature et les dieux. Les druides approfondissaient leurs connaissances des Mystères, tandis que leurs artisans et artistes développaient leurs talents. Ils étaient emprunts d’une volonté farouche et en ce sens indiscutablement indo‑européenne de construction sociale basée sur la tripartie et cela à tout niveau : trois classes (sacerdotale, royale et guerrière, artisanale), elles‑mêmes divisées en trois, trois cercles définissant les mondes, le corps ‑ l’âme ‑ l’esprit, la déesse au triple visage, les trois matrones, etc.

La société celtique s’organisait donc selon une structure tripartite commune aux divers peuples indo-européens. La différence entre un système de classes, tel qu’il fut conçu dans le druidisme et au sein de l’ancienne Perse, et un système de castes comme en Inde apparaît fort importante. En effet, les castes creusent des fossés et génèrent des conflits, chacune aspirant à dominer l’autre, alors que le système de classes permet par sa cohésion d’octroyer à chacune des classes autant d’avantages. L’ensemble des classes forme alors un être entier et chacun de ses membres fortifie l’ensemble.

Ainsi, la société celtique se constituait de trois classes, sacerdotale, guerrière et pourvoyeuse (essentiellement artisanale). Naturellement, de ces trois classes découlaient trois enseignements, trois initiations : le druidisme (voie spirituelle, sacerdotale), l’initiation guerrière ou voie magique, et l’art (l’artisanat). Si l’on compare ces faits avérés au récit mythologique décrivant les îles au nord du monde, tiré de l’un des plus importants textes mythologiques irlandais, l’on en déduit que l’art enseigné sur ces îles fait écho à l’initiation artisanale, la magie à l’initiation guerrière, et le druidisme à l’initiation sacerdotale.

Les Thuata Dé Danann étaient dans les Iles au Nord du Monde, apprenant la science et la magie, le druidisme, la sagesse et l’art. Et ils surpassèrent tous les sages des arts du paganisme.

Il y avait quatre villes dans lesquelles ils apprenaient la science, la connaissance et les arts diaboliques, à savoir Falias, Gorias, Murias et Findias.

C’est de Falias que fut apportée la Pierre de Fal qui était à Tara. Elle criait sous chaque roi qui prenait l’Irlande.

C’est de Gorias que fut apportée la lance qu’avait Lug. Aucune bataille n’était gagnée contre elle ou contre celui qui l’avait dans la main.

C’est de Findias que fut apportée l’épée de Nuada. Personne ne lui échappait quand elle était tirée du fourreau de la Bodb et on ne lui résistait pas.

C’est de Murias que fut apporté le chaudron du Dagda. Aucune troupe ne le quittait insatisfaite.

Il y avait quatre druides dans ces quatre villes. Morfesae était à Falias. Esras était à Gorias. Uiscias était à Findias. Semias était à Murias. Ce sont les quatre poètes de qui les Thuata Dé Danann apprirent la science et la connaissance.
Texte mythologique irlandais I, p. 47 ; cité dans Guyonvarc’h & Le Roux, Les Druides, éd. Ouest-France, 1986, p. 312-313.

 
Par Gilles GABLAIN
Naturo-Phosphénologue
diplômé de l’École du
dr LEFEBURE.

Assisté par :
Lucile QUACH VAN LÊ
diplômée en neurosciences.
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